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Panique à la cour d’Angleterre !

27 Nov

Une fiction inattendue et burlesque que cette « Reine des lectrices » d’Alan Bennett car la Reine n’est autre que la vraie, la célèbre et mondialement connue Reine d’Angleterre…. ! La vie à la Cour suivait son cours (bof,-)) mais ne jamais tuer l’inspiration d’un samedi automnal, c’est un vieux dicton) le mieux du monde ponctuée de cocktails, de visites officielles et de 1000 et merveilles…(décidément !) pardon, je disais donc de 1000 commémorations en tous genres.

Chacun de ses événements était toujours l’occasion pour la Reine de respecter la bienséance à savoir des discussions bien proprettes et bien lisses, bref surtout que personne ne se fâche ou ne ressente quelconque malaise. Elle se prêtait somme toute assez brillamment au jeu ! Mais voilà, un jour la Reine se met à lire…

Et c’est parti pour un dérèglement total… Cela va se faire en douceur, contre toute attente et à la plus grande surprise de la concernée même… Au fur et à mesure, la Reine disjoncte, se prête à rêver, elle semble avoir recouvré la vue et analyse ses consoeurs comme des êtres humains déconcertants…Fini le lisse, place à l’authenticité et tant pis si il y a de la gêne…Tout ceci ne va pas aller sans heurts avec sa garde rapprochée…

Un bon petit roman drôle et impertinent nous donnant l’image d’une Reine enfin décomplexée, impertinente et vraie !

Rêver sa vie à défaut de la vivre, c’est déjà pas mal, non ?

29 Oct

Oyé à nous les Grands, un livre pour nous, les adultes, pour nous dérider (=rire et non perdre ces rides, je n’oeuvre pas en cosméto;)) en cette fin d’année qui approche. Une infiltration dans les bureaux du Quai d’Orsay, ça vous dit ? Je vous préviens, pas de mission diplomatique en vue, pas de voyage à l’autre bout du monde, pas de grande soirée cocktail à la clef ! Non, notre (anti)-héros est à la diète, il est affecté au bureau des pays en voie de création, Section Europe de l’Est et Sibérie, tout un programme …

Mais pourquoi ce placard à ce jeune homme tout juste sorti du concours qu’il a brillamment passé ? Un incident… le jour de sa convocation, l’encombrant attaché case (cadeau de sa chère maman) fait valdinguer le responsable de service… Triste sort pour notre héros qui a passé son enfance à rêver d’ailleurs grâce à 3 magazines Géo du fond de son pays de la pomme de terre … Un parcours semé d’embûches pour ce jeune premier en tout... ce qui le sauve : son ironie et une certaine habilité à magner les images ! Ce personnage a un côté si nature qu’on rit aux éclats de ses malheurs : de la maîtresse dont le chien lui signifie bien sa présence lors du moment fatidique, à un pigeon ayant choisi son carreau pour venir s’écraser agonisant (ce qui vaut un échange d’email de 10 pages avec le responsable entretien à se tordre de rire ), en passant par ses démêlés avec la photocopieuse, ses collègues dotés d’une « mémoire de grille-pain »… Jean Claude Lalumière nous donne à rire de ces situations abracadabrantes mais pourtant plausibles !

On est rassuré de savoir que tout ceci n’est qu’un roman, quoique … qui sait ? En tous les cas, une bonne cure d’humour à consommer illico presto.

Un bord de mer en émoi…

15 Oct

Alors, celui-ci c’est mon 1er incontournable. Je l’ai dévoré cet été, et j‘ai ri, ce que j’ai ri ! Tellement rarissime des livres qui font rire (avouons-le, l’exercice est rude…). Du coup, je fais beaucoup plus que vous le recommander, je vous le prescris tel un antidote hivernal d’inspiration homéopathique. Venons-en aux faits !

Un homme, genre un peu déjanté qui s’empêtre à vivre, va se retrouver à devoir prendre les commandes d’une station balnéaire devenue célèbre par la présence d’un amoureux déchu qui n’a de cesse de tourner en rond sur la plage en criant le nom de sa femme envolée. Tous les médias s’en emparent, c’est la cohue, l’événement pour ce patelin paumé. Or, notre homme est peu en condition… il vient lui-même de perdre Emma qui, après quelques heures de mariage, a pris la fuite de ladite station bien nommée « Sandpiper ». Pleins d’aventures et de rencontres rocambolesques s’en suivent faisant de cette histoire un véritable road-movie immobile.

On rit aux éclats à entendre les plaintes maladives et burlesques de notre homme perdu et ravi à la fois d’avoir enfin un rôle à jouer, le tout porté par une écriture à l’emporte-pièce percutante et sarcastique. Un petit extrait pour vous rendre compte « J’avais une gueule de bois du tonnerre. On aurait dit un masque africain. J’étais pas fâché d’être arrivé. Là, en fait, en termes de peps, j’étais un peu sur la réserve. »

Humour, événements incongrus & caractères bien trempés font de ce livre un véritable moment de pur divertissement. A consommer immédiatement sans modération.